Caravane Transhumence

TRANSHUMANCE CITOYENNE ET POETIQUE C'ETAIT LE 26 JUILLET A BUSSANG 

AUJOURD'HUI A SENONES, PETITE RAON ( voir ce blog au 1er aôut )

IMAGES : VOSGES TELEVISION JOURNAL 28 JUILLET ( à réécouter en pod cast , 4 è sujet de ce journal )

  

  • Aissate 26 07 Bussang

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    26 juillet 3

    Aissate,Bâ, message de fraternité Par l'Art et l'Humanité !

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    26 juillet 2

    Torenzo 26 juillet

  • 26 juillet 1

     

  • De haut en bas ; le tonitruant Gégène, Boris Maxant
  • Les désopilantes Violetta et Noisette, scrutant le futur
  • Le truculent Torenzo Vincent Palmas, Président de la FNCTA Vosges, Compagnie des Kédalhumés, jouant sous la pluie ...du Feydeau !
  • Après le Thillot le 25, la caravane de la Transhumance poétique et citoyenne est arivée à Bussang 

    La Langue de Travers y a recueilli les expressions libérées qu'elle quête, pour Transhumance,  partout dans le département 

     

                                                                                                                                   

    Recré « Vivre et Créer à la Montagne » proposait ainsi :  parce que Maurice  Pottecher fut un éveilleur de l'humanité par l'art, en 1895, musiciens et acteurs de toutes les Vosges avaient choisi  les 14 panneaux  du Parcours Pottecher pour y réveiller "La Belle au bois dormant" , la culture  populaire et conviviale !

     

    Après l'accueil du public à la banHalle de la Mouline par le Gégène, crieur tonitruant ,  Boris Maxant , de la compagnie les Miroisques,au chapeau de banvoie pareil à celui du Sotré de Noël, 1897;  les chanteurs musiciens de Recré, ( Michel Génini, Mickaël Griesser, Jean Claude Luçon ) donnaient le la .de départ vigoureux .Sur fond des peintures "surréalistes" de Vincent Terrier de la Chaise tapissant la Halle .

    Les clowns Violetta et Noisette, Isabelle Thiriet , star de face book durant le confinement, et sa comparse malicieuse Noisette          ( Marie Noëlle Poirot ) donnaient leur sketch d'usage de la distanciation !

    Puis les musiciens traditionnels , Michaël Gérard ( Nyckelharpa ) et Christophe Toussaint ( vielle à roue ) signaient le prélude vosgien de la balade , dont Vincent Decombis, guide, donnait le sens et égrennait les premières étapes, en commençant à la gare ,de 1891, devevue Office du Tourisme , et la marque de la frontière, des guerres .

    Le public masqué consistant, emmené par les musiciens de RECRE, démarrait, comme à un défilé de Carnaval  sous une pluie qu'on espérait légère, mais qui au point 3;l'hôtel des Deux Clés, a déversé ses flots sur le talent ruisselant de Vincent Palmas , des Kédalhumés, dans le premier monologue de Feydeau .

    Désision fut prise , avec une partie encore importante du public douché, de revenir à une visite virtuelle , c'est la mode, sous la Halle bienvenue de la Mouline !

    Là, le déroulement des interventions prévues put s'effectuer, avec les flots musiciens , toujours, et les flammes théâtrales : Christine Papelier et Marie Montemont, de l'Ame en scène, toutes deux percutantes , soit sur un texte d'actualité, soit sur Camille Claudel et Rodin . Christophe Philippe ,de RECRE, curé déluré, et le Gégène ,là conteur, étaient en verve colorée . Comme Claude Pierrel, des Kédalhumés, dans le deuxième succulent dialogue de Feydeau .

    Violetta et Noisette ne pouvaient pas manquer de faire leur scène ..un peu érotique...du massage déconfiné ...

    ;Félicie Parmentier et José Tomé , de RECRE, faisaient un hommage attendu , évidemment, aux textes pleins de  poésie de Pottecher : extraits du Château de Hans ,1908, avec le dialogue où la fraiche Catherine et le bon bûcheron Hans expriment toute la nature vivante, vibrante, et celui où Till et Froll, sotrés , disent le monde premier de la grâce féérique . Celle que Maurice Pottrecher voulut retrouver en guérissant le monde, dans la Clairière aux abeilles , Parc du Théâtre, où le cortège ne put hélas aller cette fois .

    Avec un soleil ironique revenu en fin de journée, .Aissate Bâ, à la voix et l'âme fraiche aussi , exprimait profondément le message de cette Transhumance qui veut ouvrir tout l'été le monde d'après ...Et qui à Bussang, symboliquement, résonne avec le message pottechérien : "L'Amour a vaincu la haine " !

    Espoir dont Aissate, dans son charisme , esquissa une application, en adressant un message clair de fraternité à deux "acteurs" un peu trop bruyants dans le public ...qui montraient en tous cas l'actualité, toujours , de ce qui, en 1895, fit écrire à Maurice Pottecher " Le Diable marchand de goutte " !