1 novembre 2022
JEAN PAUL CHAMBRY : l'automne
L'automne
Se promener en forêt peut-être vivifiant ou angoissant
Son ambiance peut engendrer la peur pour les enfants
Son silence inquiète ou repose l'esprit préoccupé
Il est propice à la pensée vagabonde pour imaginer
Les sapins sont les piliers de l'édifice feuillu permanent
Les branches des arbres sont les arcs de soutènement
Les chênes centenaires forment les nefs majestueuses
C'est la cathédrale construite par la nature lumineuse
En été, les branchages grandissent dans le moindre espace
Ils sont les charpentes qui fortifient la voûte verdoyante qui enlace
Les résineux déploient leurs branches comme les voiles d'un vaisseau
Le vert de leurs aiguilles persistantes protègent le sol et l'eau
Les rayons du soleil transpercent le feuillage verdoyant
Il lance ses rais de lumière semblables à des lances
Les feuilles sont les vitraux végétaux qui vibrent au vent
Après l'été, le devoir accompli, elles rougissent doucement
Cette demeure immense qui a verdie au printemps avec chaque branche
Gomme son harmonie verdoyante pour se colorer de jaune orange
Aux premières gelées, cette couverture tombent en virevoltant
Pour se poser sur la mousse qui est un tapis moelleux et reposant
La bonheur de la promeneuse et du promeneur est de marcher sur ce sol
Qui bruisse sous leurs pieds qui veulent délicats pour ne pas déranger
C'est la magie de l'automne avant la blancheur du givre et de la neige en hiver
Jean-Paul Chambry
Se promener en forêt peut-être vivifiant ou angoissant
Son ambiance peut engendrer la peur pour les enfants
Son silence inquiète ou repose l'esprit préoccupé
Il est propice à la pensée vagabonde pour imaginer
Les sapins sont les piliers de l'édifice feuillu permanent
Les branches des arbres sont les arcs de soutènement
Les chênes centenaires forment les nefs majestueuses
C'est la cathédrale construite par la nature lumineuse
En été, les branchages grandissent dans le moindre espace
Ils sont les charpentes qui fortifient la voûte verdoyante qui enlace
Les résineux déploient leurs branches comme les voiles d'un vaisseau
Le vert de leurs aiguilles persistantes protègent le sol et l'eau
Les rayons du soleil transpercent le feuillage verdoyant
Il lance ses rais de lumière semblables à des lances
Les feuilles sont les vitraux végétaux qui vibrent au vent
Après l'été, le devoir accompli, elles rougissent doucement
Cette demeure immense qui a verdie au printemps avec chaque branche
Gomme son harmonie verdoyante pour se colorer de jaune orange
Aux premières gelées, cette couverture tombent en virevoltant
Pour se poser sur la mousse qui est un tapis moelleux et reposant
La bonheur de la promeneuse et du promeneur est de marcher sur ce sol
Qui bruisse sous leurs pieds qui veulent délicats pour ne pas déranger
C'est la magie de l'automne avant la blancheur du givre et de la neige en hiver
Jean-Paul Chambry
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