BIENTOT LA SELENITE D'OCTOBRE

Marie Pascale Gaudé

Voyez la Lune, c'est notre pendule... Aux Sélénites -la prochaine le 20- entre deux vers on lit aussi du James Denis

James Denis

Dispersionata.

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On va croquer la nuit comme un ouragan noir

De longs échos glanés meurent sur mes paupières

− Capricieux, le vent descelle mes oellières !

La solitude est là ! Auprès de moi le soir.

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Trépassé de désir, tel un coup d'assommoir

Et les fleurs d'un tourment ne font que des misères

Dans la mare, une braise enflamme mes lisières.

Un rouge vif cristal éteint mon bel espoir.

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Tes yeux bleus neigeront sur un blanc souvenir

Chargé d'un rêve ombreux refusant de partir.

Sur un feuillage lourd de maux, le rideau masque.

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Dans mes forêts, le feu embrase un vil taudis.

Les étangs de mes yeux gèlent mon Paradis

Je parviens à souffrir d'un tréfonds bien fantasque.

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James le 07/05/2020