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Union des Ecrivains Vosgiens
1 octobre 2021

JEROME BONNET : inspirations, sur propositions de Maguy Louis

 

 

129929972

 

 

Proposition 1 : Derrière  la saleté  s' étalant devant nous, derrière le ....., au  delà des...., plus loin que la ..., au travers du...., il  nous faut voir la beauté  du moment et la préserver.

 

 

Vers les îles lointaines

 

Derrière la saleté s’étalant devant nous,

Derrière le rideau dans la combe des nuits,

Au-delà des colosses écrasant chaque fou,

Plus loin que mes veines que l’on trempe dans la suie,

 

Au travers du silence de ces marées humaines,

Il nous faut voir la beauté du moment et la préserver.

 

Je ne sais et ne pense face aux tombes d’argile,

Car cette lumière au loin veut cette ancre à mon fil,

Argenté c’est certain, je suis l’homme des nuages

Entre-Monde d’un avenir que je jette au sillage.

 

Au travers du silence de ces marées humaines,

Il nous faut voir la beauté du moment et la préserver.

 

Et d’une courbe aquiline et juchée au naseau,

Je ressens chaque note prononcée par ma lyre,

Dévasté par l’amour qui se dresse aux flambeaux,

Je deviens calme plat et terrasse cette ire.

 

Au travers du silence de ces marées humaines,

Il nous faut voir la beauté du moment et la préserver.

 

Je suis l’île Bouïane qui se cache à l’automne,

L’ Hy Brasil impudente qui se fond dans les eaux,

Dans les marées hurlantes sous la proue des bateaux,

Loin de l’Île aux Démons où chaque jour le glas sonne.

 

Au travers du silence de ces marées humaines,

Il nous faut voir la beauté du moment et la préserver.

 

 

 

Nicolas Cassagnau et Jérôme Bonnet

 

 

Proposition 2 : Ciel bleuté  ou gris_ filles et garçons au bord d un ruisseau_ enfants innocents_soleil de demain_ amis que l on sait fidèles _ arbre qui reste vert...

*A  l'aide  des mots ci _ dessus et d autres trouvés par vous , laissez vous aller à  composer.

 Par delà   les frontières  barbelees, Barbara veut regarder...

 

 

Evasion ailée

 

C’est d’un ciel bleuté ou gris que je cache les mots,

Comme des ondées jalousent rejetées du stylo,

Où ces filles et garçons tout au bord d’un ruisseau,

Accomplissent la récolte des ondines de flots.

 

Des enfants innocents du soleil de demain,

Aux amis de toujours que l’on sait être fidèles,

Face à l’arbre qui reste vert et qui offre son ombre,

Je vois l’astre lacté qui pourfend la pénombre.

 

Par-delà les frontières il projette ses rais,

Quand les sots capitulent et déposent les armures,

Ces plastrons métalliques aux échos des ancêtres,

Cliquetis d’abandon aux soutanes de prêtres.

 

Et l’oiseau est le maître, loin des Sables de Goodwin,

Il esquive les récifs et les pas miliciens,

D’un mouvement patriote, il nargue les machines,

Et inscrit dans le souffle, les voilures du destin.

 

Le Phénix garde la voie pour sa belle envergure,

Dans les voiles des bateaux où résonne son chant,

C’est une portée de notes qui sillonne l’encablure,

Et dessine le sillage pour les pas des enfants.

 

Droit devant, à la barre, il reste capitaine,

Face aux houles qui s’acharnent sur sa belle évasion,

Rien ne peut arrêter et atteindre d’une haine,

Cet oiseau qui embrase les barreaux des prisons.

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