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Union des Ecrivains Vosgiens
22 février 2021

GEORGES RICHARDOT : MEMOIRES D'UN ESCOGRIFFE

Pour changer un peu, mon travail en cours…
Du mariage, peu à dire. Je ne saurais même pas mentionner où se célébra la cérémonie religieuse, ni quel fut à la mairie le plus remarquable, dans la sobriété de mise, chapeau féminin. Seule remontée : à l’église, ma colère rentrée de ce que, dans son sermon, le prêtre n’en eût que pour le beau-père, directeur, n’est-ce-pas, du journal local – ignorant les Richardot, ne se nommant pas même Jacquemin.
Les festivités ne me laisseront que deux souvenirs, le premier sous forme de photo. L’emplacement de la bourgade le plus propice à notre déploiement se trouvait devant le portail du cimetière, ou de je ne sais quel autre lieu sacré. Ce ne fut qu’après coup que l’on s’aperçut de la teneur de l’inscription surmontant notre groupe. En belles lettres forgées, il proclamait : « Via crucis via salutis ».
Une poignée d’heures plus tard, ce fut pure coïncidence si mon père entonnait son grand - et seul - succès vocal « J’ai deux grands bœufs dans mon étable », quand, ma résilience étant à bout (d’autant plus aisément que le concept n’avait pas encore été inventé), je m’esbignai du banquet, sans oublier – qu’on se rassure – une Claudie résignée, se suffisant de ce que j’eusse tenu aussi longtemps, sans davantage d’esclandres.
De Vraine à Cagne Immémoires d’un Escogriffe
(titre provisoire)
Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout et plein air
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