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Union des Ecrivains Vosgiens
2 décembre 2020

LE GRAND SAINT ELOI, DIVIN OUVRIER

La période de l'Avent est faste en célébration de Saints qui, à,partir de St André 30 novembre, célèbrent chacun une espérance montante de la lumière solaire .( voir ce blog au 30 novembre ), Saint Eloi, fêté le 1er décembre, est ainsi, par l'or, lié à ce symbolisme solaire . Comme St Jean d'ailleurs, il est fêté deux fois, avant le solstice d'hiver et l'été , le 25 juin, juste après la St Jean et le solstice d'été 
wikipedia
Éloi de Noyon
Tiers de sous d'or de Dagobert Ier. À droite, la croix ancrée est accostée des lettres ELI-GI, désignant son chancelier saint Éloi.
Éloi de Noyon
Saint catholique
Image illustrative de l’article Éloi de Noyon
Vitrail de saint Éloi dans l'église Sainte-Anne de Gassicourt, à Mantes-la-Jolie.
 

Éloi de Noyon (Eligius en latin, l'« élu », Noviomensis) (v. 588 - 1er décembre 660), évêque de Noyon, orfèvre et monnayeur, il eut une fonction de ministre des Finances auprès de Dagobert IerSaint Éloi pour les catholiques est fêté le 1er décembre. À Paris, on commémore le 25 juin la translation d'un de ses bras en la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1212.

Biographie

Saint Éloi et les fiancés, tableau de Petrus Christus, 1449. New York, collection Lehman. Giraudon.

Éloi est né à Chaptelat près de Limoges, en Limousin, vers 588, de parents portant des noms gallo-romains ; son père s'appelait Eucher et sa mère Terrigie. On ne sait que peu de choses sur cette famille qui possédait sans doute quelques biens près de Limoges et était chrétienne. Le fait que Chaptelat se trouve dans une zone aurifère du Limousin et que saint Éloi fut orfèvre et monétaire a conduit certains historiens à envisager que la famille d'Éloi pouvait avoir des intérêts dans les exploitations aurifères du Limousin, sans qu'aucune preuve ne puisse en être apportée. Les mines d'or limousines sont d'ailleurs très mal documentées pour l'époque mérovingienne.

Il fut placé par son père, en apprentissage à Limoges auprès d'Abbon, orfèvre réputé, qui fabriquait de la monnaie. Selon saint Ouen, au cours de son apprentissage, il « assistait fréquemment aux offices de l'église, où il écoutait avec une grande avidité tout ce qu'on disait des divines écritures. »

« Cependant, peu d'années après, des circonstances que Dieu, dans sa providence, avait sans doute amenées, le déterminèrent à quitter sa patrie et sa famille pour se rendre seul en France »1. C'est-à-dire au Nord de la Loire, et plus précisément à Paris.

Saint Éloi remet au roi Clotaire II deux selles. Un artiste du xve siècle a traduit le mot sella, "siège", de manière erronée, conduisant à représenter le saint donnant deux selles à Clotaire II. Triptyque du xve siècle, Église de Crocq (Creuse).

Éloi entra au service de l'orfèvre Bobbon, qui reçut une commande du roi Clotaire II pour la fabrication d'un trône d'or orné de pierres précieuses.

Clotaire II donna à Bobbon la quantité d'or nécessaire à la fabrication du siège, qui fut transmise à Éloi. Celui-ci fabriqua deux trônes en évitant la fraude sur la quantité d'or en ne prenant pas « prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grande ardeur du feu ».

Ce qui fit que jusqu'à la révolution de 1789, on chanta un hymne dans l'église de Noyon, qui fut son évêché :

« Dum vas regi Clotario
Ex auri massa fabricat
Aurum in fabri studio
Summus faber multiplicat. »

Le divin ouvrier (summus faber) aurait multiplié l'or tandis qu'Éloi fabriquait le trône.

L'honnêteté d'Éloi paya, Clotaire II le garda dans son entourage. La confiance que porta le roi envers lui s'accrut lorsque Clotaire II voulut qu'Éloi prête serment, par la pose de ses mains, sur de saintes reliques. Éloi, redoutant Dieu, refusa. Devant l'insistance du roi, Éloi pleura pour son offense envers Clotaire II, et redouta sept fois plus de porter la main sur de saintes reliques.

Ordination de saint Éloi à l'évêché de Noyon. xve siècle.

L’orfèvre Éloi devint contrôleur des mines et métaux, maître des monnaies2, puis grand argentier du royaume de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon en 641.

Il fonda des monastères à Solignac (631 ou 632) et à Paris (631, monastère Saint-Martial, avec Aure de Paris comme première abbesse, devenu par la suite couvent Saint-Eloi). La fondation de l'Abbaye du mont Saint-Éloi près d'Arras lui a été également attribué, mais cette attribution sans fondement est aujourd'hui contestée.

Saint Éloi est réputé fondateur de l'église de Dunkerque. Il y aurait, selon la légende, pacifié le géant Allowyn, pour protéger Dunkerque des invasions et pillages des Vikings.

Quoique étant encore laïc, il fut élevé en 640 sur le siège de Noyon. Après son élection comme évêque de Noyon, saint Éloi a passé vingt ans à convertir la population druidique des Flandres et des Pays-Bas au christianisme. Son compagnon saint Ouen le relate dans sa Vita d'Eligius.

Investi de toute la confiance de Dagobert Ier, il remplit les missions les plus importantes et réussit notamment à amener Judicaëlduc des Bretons, à faire sa soumission en 636.

Saint-Eloi sauve de l’incendie l’église Saint-Martial et guérit un paralytique dans l’Abbaye de Saint-Denis (enluminure du xiiie siècle)

Il aurait accomplit des miracles, tels que le sauvetage de l'incendie de l'église Saint-Martial dans l'île de la Cité à Paris et la guérison d'un paralytique dans l'abbaye de Saint-Denis.

Voir lien 

St_Eloi_suite

 

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