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Union des Ecrivains Vosgiens
2 août 2020

ODILE KENNEL : ATELIER VIRTUEL CARTES

Atelier confiné « cartes » 

par Odile Kennel

 

33CARTESVoir les liens  Ateliercartes_0__1__2      Flammes_postales

Bonjour à tous !

J’espère que vous allez bien, que vous avez été épargnés par cette saleté…

Afin de ne pas se laisser abattre, de ne pas se perdre de vue et de cœur, et à la demande (générale ?), m’apercevant que ce ne sera pas demain la veille que nous pourrons reprendre les ateliers « en chair et en os », je vous en propose un déjà prêt, qui m’a paru « adaptable » (et que j’ai donc adapté), par correspondance.

Les consignes sont là pour aider, je le rappelle, laissez-vous porter par des associations d’idées, même si ça vous semble décousu…

Amusez-vous !

Pensées amicales !

 

 

 


  • Poète, vos papiers !

  • Le facteur n’est pas passé… (passe toujours deux fois, ne passera plus…)

  • Vous êtes ici (…et vous étiez ailleurs…)

  • Lames à couper les temps futurs

  • Battez vos cartes !

 

I– Poète, vos papiers !

 

Cartes d’identité, de membre (de club, de presse, d’abonné…), passeports, visas, tampons autorisations, carte de visite, d’électeur...

Vous trouvez le portefeuille de quelqu’un d’autre à la place du vôtre. À quelle occasion vous en apercevez-vous (lors d’un contrôle d’identité, quand vous voulez retirer de l’argent au distributeur, payer au supermarché, faire le plein d’essence ? avant de monter/descendre d’un train/d’un avion ?…) ? Que ressentez-vous ? Que se passe-t-il ?

Rédigez sous forme :

— de dialogue (avec un gendarme, un contrôleur, la caissière…)

Intégrez/finissez par la phrase : « Idoles idoles taisez-vous l’amour me devance »

— de monologue (vous engueulez le distributeur de billets, le site internet, l’automate à tickets de train…)

Intégrez/finissez par la phrase : « d’où lui vient ce goût de l’attente plus vénéneuse que la tristesse. »

— au « tu » (tu n’aurais jamais pensé qu’une telle chose pouvait arriver, etc.)

Intégrez/finissez par la phrase :

« Tu t’effaces, berger à qui l’on confierait par mégarde la défense du ciel. »

 

(extraits de Nimrod, Eloge de la lumière nature)

II – Le facteur n’est pas passé

 

– Pensez à toutes les cartes postales que vous avez envoyées/reçues/égarées ou pas et à qui ? Celles que vous relisez souvent, celles que vous avez attendues, longuement espérées ; lettres perdues, faire-part, courriers, bons vœux, télégrammes, timbres (les avez-vous collectionnés ? et les flammes, ces tampons bleus décorés de paysages, monuments, etc. ?)

 

– Choisissez une carte postale (réelle ou non), une ou plusieurs flammes sur le doc joint, ou une ou plusieurs que vous avez chez vous/dont vous vous souvenez/que vous imaginez (on vous écrit de la Lune, du passé, de l’avenir, etc.) pour vous inspirer.

 

– Commencez votre texte (4 à 5 lignes, pas plus), celui que vous avez écrit – ou pas – sur votre carte postale/celui qu’on vous a écrit/qu’on aurait pu vous écrire/que vous auriez aimé qu’on vous ait écrit un jour, par :

 

« je m’envoie des cartes postales du front » (Alain Bashung)

 

Ou : « T’as voulu voir Vezoul… » (Jacques Brel)

 

Ou : « Bons baisers d’ici » (Alain Chamfort)

 

Ou : « Encore un jour de moindre niveau. » (Henri Michaux)

 

– Vous retournez votre carte postale, vous la regardez, quelles réflexions vous viennent après avoir écrit (ou lu) ? (2 lignes maximum)

 

TEXTES A ENVOYER A ODILE KENNEL  o.kennel@free.fr

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