CLAIRE : L'AUTO BIOGRAPHIE

Au Printemps 20 , en plein confinement, Claire avait lancé un atelier virtulel auto biographie : Voici la sienne

« L’Autobiographie »  par Claire Cheno

Les deux mots-clés résumant mon parcours furent : « la Passion et la Liberté ».  Passion pour l’Art, sous toutes ses formes, passion pour les artistes, les créateurs comme les interprètes.  La musique, tout d’abord, qui s’inscrivit dans mes gènes dès le stade fœtal, lorsque ma mère travaillait tel « Adagio » d’un concerto de Mozart ou telle « Polonaise » de Chopin.

Le théâtre, ensuite, qui fut ma première passion personnelle et dont j’explorerai, après le Conservatoire, les divers aspects.  La peinture, enfin, partageant la vie d’un créateur exceptionnel et d’une totale liberté intérieure…     L’homme de tous les défis, bravant les risques les plus fous et toutes les conventions, en se propulsant vers l’infini et l’intemporel des Déserts…

Passion pour une ville, ensuite, Paris, où j’ai passé les 20 plus belles années de ma vie et qui a littéralement « façonné » ma personnalité », en la libérant des doutes et des préjugés.  L’incomparable Paris des années 80, les « années Mitterrand », le Paris de tous les possibles, celui de la créativité, de l’audace et de la liberté de pensées.  Un Paris qui « vous porte, vous façonne et vous construit ».  Une ville dont le rythme vous pousse à marcher, marcher… jusqu’à l’épuisement, et dont la beauté vous oblige à vous renouveler sans cesse.  J’y ai appris à « adorer l’audace et détester la médiocrité ».  « En prison, en prison pour médiocrité »…, comme dirait Shakespeare !

Et que d’émotions artistiques inoubliables : les « créations » des Ballets de Maurice Béjart, les « soirs de première » à la Comédie Française, ou les vernissages d’expositions majeures au « Centre Pompidou ».

D’autres moments aussi, de « grâce absolue », comme rouler la nuit le long des quais de la Seine illuminés, ou déambuler, au Printemps, dans les Jardins du Luxembourg.

Autobiographie… dites-vous ?  En ce qui me concerne, elle prendrait plutôt l’aspect d’un grand livre d’images, que l’on pourrait feuilleter, sans lassitude.