10 avril 2021
ODILE KENNEL / MARIE PACALE GAUDE
Prendre le labyrinthe par le passé,
quand les angles étaient silencieux encore,
que les murs ne se clouaient pas aux veines
que la chaise du coin jaune ne nécessitait pas de surveillance crépusculaire
et les journaux attendaient proprement la lecture
près des tigres poussiéreux, les yeux autres
(les vitres décristallisaient)
les fièvres coulaient loin d’ici à menus cillements
on essayait sans cesse saute-cruauté
pour voir au-dessus des crocs
ô pendre le poème par les pieds
et lui saigner la langue sur toutes les portes
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"quand prendrai-je le couteau pour saigner les corbeaux qui picorent ma cervelle" ( en voilà une correspondance !) ... Chère amie poète, quand viendras- tu aux Sélénites avec tes tigres et tes oiseaux, leur cavale étrange qui fleurent la Liberté? On se retrouve lundi 26 avril pour commémorer Tchernobyl avec la lecture partagée du très beau texte de Svetlana Alexievitch prix Nobel de la Paix pour "la supplication", et des récits de Claude Vautrin qui sera des nôtres aussi. Femmes artistes indispensables aux Sélénites comme partout d'ailleurs1
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Marie Pascale GaudéMerci pour l'invitation, c'est très gentil à toi, mais pour l'instant...1
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