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Union des Ecrivains Vosgiens
24 février 2021

Un trésor photographique de l’histoire du Val-d’Ajol

Vosges matin 

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VosgesUn trésor photographique de l’histoire du Val-d’Ajol valorisé à Nancy

Entre 10 000 et 11 000 négatifs du photographe Léo Durupt vont être numérisés par une association de Nancy. Un bel hommage pour cet Ajolais qui a figé des scènes de vie et événements incroyables dans l’histoire des Ajolais. C’est sa fille Marianne qui a confié ces clichés à ces bonnes mains bienveillantes.

Par Estelle LEMERLE-COHEN - L’inauguration du monument aux morts de la Première Guerre mondiale avait attiré la foule au Val-d’Ajol. Un exemple de ce petit trésor photographique. Photo DR /Léo DURUPT

Ce fonds photographique de Léo Durupt est un véritable trésor pour l’histoire du Val-d’Ajol et ses environs. C’est l‘ association Image’Est à Nancy qui le dit et les habitants des Vosges saônoises ne peuvent que lui donner raison.

Elle a décidé de valoriser ce fonds grâce à la technologie actuelle de numérisation.

Elle dispose entre 10 000 et 11 000 négatifs sur plaques de verre produits entre la fin du XIXe siècle et les années 60. De nombreux événements ont été immortalisés : l’inventaire de l‘église après la séparation de l’Église et de l’État, la construction de l’hôtel de Ville, les soldats de la guerre de 1914, la construction du monument aux morts, les foires aux andouilles, les soldats français, allemands, américains et nord-africains de la Seconde Guerre mondiale (les goumiers).

De remarquables clichés des goumiers marocains.   Photo VM /Vosges Matin

Sans oublier de nombreuses scènes de vie représentant les Ajolais au travail dans les différentes industries de la ville : des brodeuses, des paysans…

La fille du photographe ravie

« Cette numérisation permettra de donner une seconde vie à ces clichés qui, pour la majorité d’entre eux, ont été oubliés », rappelle l’association. Une initiative qui fait chaud au cœur de la fille du photographe et résistant français, Marianne André-Durupt  : « Cela me fait plaisir car ça va être conservé. »

Elle gardait ces documents ; « un certain poids », sourit celle qui s’amuse de l’intérêt initial exprimé par l’association Image’Est, intriguée par la tenue de certains soldats, les goumiers marocains, présents au Val-d’Ajol lors des combats de la Première Armée dans les Vosges en 1944 et 1945. « C’est parti de là, elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient habillés comme ça. »

Elle, elle le sait. Elle a directement vécu cette époque. Elle avait 8 ans.

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